En tant qu’intervenant.e.s professionnel.le.s à l’écoute de nos bénéficiaires, adultes et/ou enfants, et de leurs histoires traumatiques, nous sommes amenés, et logiquement formés, à pouvoir entendre et accueillir leur souffrance, leurs émotions et leur passé traumatique.

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Or, il n’est pas rare que nous ayons le sentiment d’être envahis par celles-ci, de nous sentir «vidés», voire même de montrer des signes de traumatismes secondaires menant jusqu’à l’épuisement.

La notion de traumatisme vicariant et de fatigue de compassion date des années 1970 dans les pays anglo­saxons mais peine à faire son chemin jusqu’à nous. Il s’agit de pouvoir détecter et prévenir cette forme d’épuisement professionnel spécifique à notre métier et d’acquérir des outils de protection au quotidien.

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L’autoprotection, qui s’inspire du concept de bientraitance, s’exerce à la fois par et sur l’individu, l’équipe, l’environnement professionnel et la dynamique institutionnelle.

Nous exercerons des outils concrets d’autoprotection et dégagerons des pistes permettant de renforcer la bientraitance à la fois dans l’aménagement des espaces de travail et dans le système institutionnel.